"L'envers du décor"
Le P’tit coin préféré de Laurence Burghard
Ce petit coin que je veux vous présenter est tout proche... A deux pas du village dont je suis native, du lieu où je travaille, de l’endroit où j’habite, où j’ai toujours vécu... Il m’est donc familier. Et pourtant, quand m’y rends, tout comme Alice, je passe de l’autre côté du miroir. Et j’entre dans le dépaysement d’un charme qui ne s’est jamais démenti. Bien sûr, ce petit coin, je sais que j’en partage les agréments, le bienveillant apaisement, avec bien d’autres habitants de la Vallée. Pourtant, de mon point de vue, il est unique aussi. Car, ce qu’il m’inspire et m’apporte depuis si longtemps n’appartient qu’à moi. Enfant, j’y ai fait des glissades. A tous les âges de ma vie, avec ma famille, mes amis, mon mari, je l’ai fréquenté. Et j’y retourne encore, très régulièrement, seule ou accompagnée, comme à une source qui me régénère.
C’est mon jardin. Mon refuge, l’envers du décor de ma vie. J’aime mon quotidien, mon travail, mes proches. Mais, là, dans ce petit coin tout proche, en deux pas je suis ailleurs... Et seule avec moi-même. Ce petit coin, au fil des ans, je l’ai vu changer. Il n’a cessé d’osciller, entre prairies, vergers et forêts. Il y a 30 ans, les friches l’avaient un peu trop rongé. Mais il fut l’un des premiers maillons de cet effort exemplaire de reconquête paysagère entrepris par les acteurs de notre territoire. Aujourd’hui, poumon vert et fenêtre de lumière aux portes du Centre Bourg, il a retrouvé tout son équilibre de biodiversité, avec à ses lisères, un îlot de vieux bois, conservatoire d’espèces rares. Ce petit coin, qui demeure mon lieu de ressourcement et emporte ma préférence, c’est le Vallon d’Albet.
Le P’tit coin préféré de Laurence Burghard
Ce petit coin que je veux vous présenter est tout proche... A deux pas du village dont je suis native, du lieu où je travaille, de l’endroit où j’habite, où j’ai toujours vécu... Il m’est donc familier. Et pourtant, quand m’y rends, tout comme Alice, je passe de l’autre côté du miroir. Et j’entre dans le dépaysement d’un charme qui ne s’est jamais démenti. Bien sûr, ce petit coin, je sais que j’en partage les agréments, le bienveillant apaisement, avec bien d’autres habitants de la Vallée. Pourtant, de mon point de vue, il est unique aussi. Car, ce qu’il m’inspire et m’apporte depuis si longtemps n’appartient qu’à moi. Enfant, j’y ai fait des glissades. A tous les âges de ma vie, avec ma famille, mes amis, mon mari, je l’ai fréquenté. Et j’y retourne encore, très régulièrement, seule ou accompagnée, comme à une source qui me régénère.
C’est mon jardin. Mon refuge, l’envers du décor de ma vie. J’aime mon quotidien, mon travail, mes proches. Mais, là, dans ce petit coin tout proche, en deux pas je suis ailleurs... Et seule avec moi-même. Ce petit coin, au fil des ans, je l’ai vu changer. Il n’a cessé d’osciller, entre prairies, vergers et forêts. Il y a 30 ans, les friches l’avaient un peu trop rongé. Mais il fut l’un des premiers maillons de cet effort exemplaire de reconquête paysagère entrepris par les acteurs de notre territoire. Aujourd’hui, poumon vert et fenêtre de lumière aux portes du Centre Bourg, il a retrouvé tout son équilibre de biodiversité, avec à ses lisères, un îlot de vieux bois, conservatoire d’espèces rares. Ce petit coin, qui demeure mon lieu de ressourcement et emporte ma préférence, c’est le Vallon d’Albet.
